Compagnie Flowcus
Poursuivant sa démarche d’articuler la danse urbaine (le hip hop) et la nature, le chorégraphe Bruce Chiefare affirme son écriture chorégraphique. Il adaptera son spectacle Ressources dans un lieu chargé d’histoire : le hameau de Saint-Antoine.
Les mouvements s’inspirent essentiellement des arbres, de leur organicité, de leur ancrage (ou non) au sol, du rapport au temps, du mouvement et de l’immobilité. Les trois danseurs proposent une traversée du paysage où les corps se tordent, s’articulent, s’étirent, se dévient, s’entremêlent, s’extirpent, à la recherche de la verticalité.
Crédits
Chorégraphe : Bruce Chiefare
Interprètes : Bats (Mamadou Bathily), Bruce Chiefare, NaokoTozawa
Création musicale : Pauline Boyer
Création costumes : Stéfani Gicquiaud
Régie de tournée : Pauline Dorson
Production : Compagnie Flowcus
La nature comme source d’inspiration, la danse pour un retour aux sources.
—Bruce Chiefare
BIOGRAPHIE
Bruce Chiefare crée sa compagnie, Flowcus, en 2017. La démarche artistique de la compagnie Flowcus s’articule autour de la danse urbaine et de la nature. Il envisage sa compagnie comme un outil pour explorer plus profondément l’acte dansé et apporter un regard différent sur le hip-hop dont il est issu.
En rapprochant la danse et la nature, ils tentent de faire germer de nouveaux outils de création chorégraphique, de garder la singularité de la danse hip hop et la transformer en s’inspirant d’une autre temporalité, d’autres espaces, d’autres notions de mouvement, de nouveaux états corporels que nous puisons dans la nature…
Son processus de création place le danseur au centre des interrogations et tente sans cesse d’enrichir l’écriture singulière que revendique la danse urbaine. Le mouvement est au coeur des préoccupations. Il est prétexte à la réflexion et à se redécouvrir. L’objectif est de l’accompagner, de lui insuffler le nécessaire pour qu’il puisse se conceptualiser sans perdre de vue sa portée symbolique, véhicule d’une émotion, d’un ressenti, au service d’un propos plus large. Si l’idée de toujours repousser la limite de la danse est présente, la simplicité, le naturel, le rythme des corps, demeurent centraux dans l’élaboration de la chorégraphie.
L’improvisation à partir des codes du break est le principal moyen pour le chorégraphe d’approfondir la question du rapport à l’autre, essentiel dans son approche. Se créent ainsi d’inédites relations entre les danseurs, où la singularité de chacun participe à la création d’un nouveau commun.