© Jacques Nicolas

Théâtre

Collectif La Fugue

Samedi 29 juillet

HAMEAU DE SAINT-ANTOINE (LANRIVAIN 22)

  • Quand viendra la vague
  • 15H30
  • 10 € LA JOURNÉE
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Collectif La Fugue

Et si, face à une violente et inévitable montée des eaux, deux jeunes amants s’amusaient à un jeu de rôle sur la sélection des survivant·e·s ? Ils en sont sûrs, la Vague arrive et les côtes du monde en seront les premières victimes. Perchés sur le plus haut sommet de leur île natale, Mateo et Letizia l’attendent. Pour s’occuper, ils endossent les costumes de celles et ceux qui viendront s’y réfugier.

Dans notre monde qui brûle, craque, fond, s’effondre, ravagé par les tempêtes, les inondations, les incendies, la sécheresse, tandis que le capitalisme fait la sourde oreille aux discours des scientifiques et des lanceurs d’alerte, une question se pose chez un nombre croissant d’êtres humains : que pouvons-nous faire ?

Quand viendra la vague aborde avec humour et légèreté cette question, ce regard sur notre monde qui s’effrite et son possible lot d’angoisse. Cette catastrophe en toile de fond est le moteur du jeu de rôle pré-apocalyptique auquel s’amusent Mateo et Letizia, qui se relaient comme juge ou demandeur d’asile, et statuent sur le sort des candidats qui défilent dans l’espoir d’être rescapés. Temporairement à l’abri, juchés sur le rocher du sommet de leur île comme en zone-refuge, ils s’attachent à recréer un petit monde idéal, à leur échelle et selon leurs désirs.

La pièce Quand viendra la vague de Alice Zeniter est publiée et représentée par L’ARCHE – éditeur & agence théâtrale. www.arche-editeur.com

Crédits

Conception et interprétation : Irène Le Goué et Pierre-Alexandre Culo
Mise en scène : Fiona Hamonic
Texte : Alice Zeniter

© Fiona Hamonic

Face à la catastrophe, comment faire le deuil de notre monde ? Qu'est-ce qu'un futur désirable ? Peut-on vivre seulement d'amour et d'eau fraîche ? Pourrait-on faire un monde à deux ? Ce sont ces allers-retours entre le jeu et la réalité de leur relation, cet exutoire par l'imaginaire laissant place à des questions existentielles, que l’on désire faire vivre au spectateur. Ce jugement dernier ouvertement cynique sera matière à rêver, à grogner, à rire. Avec l'immense sérieux des enfants qui jouent et leur grande sincérité, Mateo et Letizia délaissent la passivité et tentent de refaire le monde.