ŒUVRE IN SITU
- Samedi 3 juillet au Dimanche 29 août
- 11h à 18h
- TARIF POUR LA JOURNÉE : 6€
- HAMEAU DE SAINT-ANTOINE, LANRIVAIN (22)
Cyrille André
Passeur d'âmes
Passeur d’âmes, 2020, 173x240x124 cm – bronze patiné noir et alpaca.
Lors de ma découverte du prés entourant la chapelle Saint-Antoine, j’ai été saisi par la beauté du site et l’équilibre magique entre les masses minérales des roches de granit parsemées sur les courbes du terrain ; et par la présence silencieuse de cette chapelle qui semble être née de ces masses granitiques.
Passeur d’âmes est posté sur l’une de ces roches. Cet enfant accompagné d’un animal recueille les âmes égarées et les purifie.
La morphologie de l’animal évoque un fauve. Il ne s’agit pas de représenter une espèce animale mais plutôt de faire naître un animal qui les représentera tous. L’enfant est agenouillé sur son dos, il n’y a pas de domination, c’est une union équilibrée entre la force du fauve et la pureté de l’enfant.
“Né en 1972 à Lyon, je suis formé à l’école d’Art de Grenoble où j’obtiens le DNSEP en 1997. Dès lors je mène une recherche formelle: sculptures, dessins, installations.
Je m’intéresse à l’humain, à ce qui reste de nos origines et à la part animale qui nous habite encore. Je porte un regard sur la teneur et la qualité des relations humaines et m’intéresse aux enjeux du monde d’aujourd’hui, qu’ils soient sociologique, politique ou écologique.
J’associe fréquemment la figure animale à la représentation humaine. Je choisis ces animaux en m’inspirant librement de la place et la symbolique qu’ils occupent dans de multiples mythes et croyances de sociétés anciennes et contemporaines, créant ainsi à mon tour une mythologie personnelle.” Cyrille André
Extrait de textes critiques :
« La suggestion des traits, la simplification des masses, les corps asexués, le vague des parentés troubles entre l’homme et l’animal interdisent l’académisme autant que le réalisme… Dans les échos expressionnistes de Kirchner, Baselitz, Thomas Schütte ou Berlinde de Bruyckere, les écorchés en bois – ou en résine– de Cyrille André sont produits de la taille directe.»
« Mélancolies monumentales », 2014. Bertrand Tillier professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université de Bourgogne.
« Si les sculptures de Cyrille André sont monumentales, elles entretiennent avec nous une inquiétante proximité. Humaines, trop humaines pour être les figures de héros, elles sont les effigies anonymes de nos vies et de nos proches. » Philippe Cyroulnik, critique d’art et commissaire indépendant.
« Le modelage (la taille) puissant, savant, laissant apparaître en surface des facettes et jouant avec les proportions, offre à ces géants un mélange intelligent de douceur, quelque chose de profondément humain, et aux chiens une vie magnifique. » Olivier Céna, critique d’art indépendant.
Mes réalisations sont présentes dans de nombreuses collections privées et publiques, en France et à l’étranger.
Reconnaissance privée et institutionnelle : La plupart de mes sculptures rejoignent des collections privées pour y être installées en extérieur. Cette reconnaissance des collectionneurs privés est accompagnée par des acquisitions régulières de fondations d’Entreprises (la fondation d’entreprise Vacances Bleues, Marseille; la fondation d’entreprise Sulky-Burel, Châteaubourg; le Guangzhou-hotel, Chine…), ainsi que dans le domaine public avec des acquisitions dans le cadre de 1% architectural (1% de l’ESA, école supérieur des affaires de Grenoble; 1% de l’ICM, Institut de communication et des médias d’Échirolles (38); 1% de la maison des étudiants du campus universitaire de Valence), ou encore des acquisitions et commandes d’œuvres monumentales pour les collections des villes de Genas (69), Yerres (91), Guingamp (22) et Évreux (27).