DANSE
- Samedi 7 août
- 16h
- TARIF POUR LA JOURNÉE : 6€
- Hameau de Saint-Antoine à Lanrivain (22)
Catherine Diverrès
Dentro & Stance II
DENTRO – 2015
La problématique du duo pose la symétrie plutôt comme un obstacle d’où émerge bien souvent la question binaire : l’identité homme/femme et opposition/fusion… Comment éviter cet écueil ?
Soit en convoquant un élément tiers, soit en identifiant les deux individus comme un : c’est-à-dire projection du double de soi, ombre, devenir et passé comme potentialité à révéler, à supposer, à projeter, à fantasmer. Confondre, au sens de la distance intellectuelle, le Réel et le Virtuel, Désir et Mémoire (voire désir de mémoire…) dans l’investissement affectif et émotionnel, comment cela se brode, ou se construit ? L’un pourrait s’identifier à l’autre et les deux mémoires, histoires, désirs s’inverser…
Dentro rassemble deux danseurs masculins exceptionnels, à peu près du même âge, issus d’horizons différents de par leur nationalité, l’un est Espagnol, l’autre est Grec, et leur parcours professionnel… Frères singuliers ou le pile et le face de chacun des deux ? Le corps, la gestuelle, la personnalité de ces deux danseurs « hors pair » vont croiser leur histoire à partir de leur assurance, leur confiance en la danse et le sentiment à la fois intranquille et positif de leurs soucis du devenir…
Chorégraphie : Catherine Diverrès
Collaboration artistique et scénographie : Laurent Peduzzi
Lumières : Fabien Bossard & Catherine Diverrès
Son : Denis Gambiez | Régi son Kenan Trévien
Costumes : Cidalia da Costa avec Harris Gkekas et Emilio Urbina
Textes : Oscar Curieses, Textes Dentro (Poesia) Edition Bartleby, 2010 ; Tassios A. Gkekas, poème “Heure Zéro” – 2012.
Production : Compagnie Catherine Diverrès / association d’Octobre Coproduction Théâtre Anne de Bretagne – Vannes, POLE-SUD – CDCN Strasbourg, Festival de danse – Cannes, Centre chorégraphique national – Tours, Le Phare – CCN – Havre Haute-Normandie, Centre chorégraphique national – Nantes
STANCE II – 1997
Créé en 1997, Stance II est le second volet de Stance I, pièce pour 10 danseurs.
” Prolonger dans un même espace leurs gestes, leur présence multiple en une ligne d’écriture du mouvement ininterrompu : une seule présence, doublée de son ombre unique qui se projette et s’efface… Stance II est une sorte de précipité de mon vocabulaire propre à la danse, intime, que j’ai développé au fil des ans. Construit comme le geste du peintre japonais lorsqu’il réalise une calligraphie. La voix et les mots de Pasolini, ponctués du piano d’Eiji Nakazawa, les respirations multiples du silence habitent le mouvement de l’espace. Depuis j’ai transmis ce solo à quatre danseuses : Carole Gomes, Rita Quaglia, Francesca Mattavelli et Pilar Andrès Contreras. ” Catherine Diverrès
Chorégraphie : Catherine Diverrès
Collaboration artistique et scénographie : Laurent Peduzzi
Lumières : Marie-Christine Soma assistée par Pierre Gaillardot
Régi son : Kenan Trevien
Costumes : Cidalia da Costa
Interprète : Pilar Andrès Contreras
Poèmes : La Terra di Lavoro de et dit par Pier Paolo Pasolini | Musique, piano Eiji Nakasawa
Production : Compagnie Catherine Diverrès / association d’Octobre | Commande de la 9e Biennale nationale de danse du Val-de-Marne | Coproduction Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, Théâtre Romain Rolland-Villejuif, Biennale du Val-de-Marne, Ville de Villejuif, Théâtre national de Bretagne-Rennes I Aide à la création Conseil départemental du Val-de-Marne.
Catherine Diverrès
“Danseuse de l’ineffable, chorégraphe de l’intranquillité, Catherine Diverrès travaille sur les extrêmes et les contradictions. Chez elle, la qualité de la danse tient à une rare conscience du temps. Gravité et tension font de ses pièces des œuvres fortes et dérangeantes qui allient abstraction et théâtralité. Dès ses débuts avec Bernardo Montet, l’ex-directrice du centre chorégraphique de Rennes (elle a depuis 2008 fondé sa propre compagnie) a créé sa “lande” : une écriture incisive faite d’élans, de désirs et d’abandons, une conception du vide qui donne à sa danse une dimension tellurique. Ses pièces, souvent inspirées par des textes philosophiques, littéraires ou poétiques, sont imprégnées d’un sentiment tragique de l’existence.”
Irène Filiberti https://www.numeridanse.tv