MUSIQUE

  • 4 AOÛT 2019.
  • 11H00
  • -
  • Hameau de Saint-Antoine à Lanrivain (22)

ADRIEN MABIRE, CORNISTE ET DIRECTEUR MUSICAL : SECONDA PRATICA, UNE NOUVELLE MANIÈRE DE JOUER DE LA MUSIQUE.

EN PARTENARIAT AVEC LE FESTIVAL KLASIK, MUSIQUE CONTEMPORAINE

Seconda pratica : une nouvelle manière de jouer de la musique.

Monteverdi a utilisé le terme seconda pratica pour différencier une partie de sa musique de celle des maîtres polyphonistes, et pour décrire la musique du début de la période baroque, qui encourage une plus grande liberté d’écriture par rapport aux règles strictes de la prima pratica concernant les dissonances et le contrepoint. Cette nouvelle pratique engendre aussi une nouvelle manière d’utiliser les instruments. Découverte du cornet à bouquin, instrument dominant tout le seicento.

« Le terme seconda pratica, qui s’oppose au terme prima pratica (également désignés par les termes) style moderne et style ancien, respectivement), est un terme qui permet de distinguer la nouvelle manière dont on écrit, joue et imprime la musique. Ce terme apparaît pour la première fois dans Seconda Parte dell’Artusi, overo Delle imperfettioni della moderna musica de Giovanni Artusi.
Dans la première partie de L’Artusi (1600), Artusi avait sévèrement critiqué plusieurs madrigaux non publiés de Claudio Monteverdi. Dans la deuxième partie de l’ouvrage, L’Ottuso Accademico, dont l’identité est inconnu, défend Monteverdi et les autres compositeurs ayant adoptés la seconda pratica.

« Le terme seconda pratica, qui s’oppose au terme prima pratica (également désignés par les termes) style moderne et style ancien, respectivement), est un terme qui permet de distinguer la nouvelle manière dont on écrit, joue et imprime la musique.

Monteverdi a utilisé le terme pour différencier une partie de sa musique de celle de compositeurs comme Giovanni Pierluigi da Palestrina ou d’autres maître polyphonistes, et pour décrire la musique du début de la période baroque, qui encourage une plus grande liberté d’écriture par rapport aux règles strictes de la prima pratica concernant les dissonances et le contrepoint. Cette nouvelle pratique engendre aussi une nouvelle manière d’utiliser les instruments.
D’abord cantonnés à un rôle de doublure des parties vocales, ils commencent à affirmer leur position dans cette période charnière entre le XVIème et le XVIIème siècle.
Nous verrons ici ce qu’est un instrumentarium du XVIème siècle, et quels sont les forces en présence. Qu’appelle t’on les « hauts instruments », et quel fonction leur est attribuée ?
Le deuxième point sera celui de l’art de la diminution. Précurseur de l’écriture de sonates purement instrumentales (style inconnu auparavant), cet art prend réuni les codes de la musique vocale, et les nouvelles techniques instrumentales. » Adrien Mabire